Ce soir, j’ai regardé cet entretien avec Cardinal Robert Sarah. Il vient de la Guinée en Afrique où il est né en 1945. J’ai lu son livre Dieu ou Rien, mais il y a certaines choses nouvelles que j’ai appris de lui dans cet entretien. Par exemple, il a mentionné qu’il a été ordonné le 20 juliet 1969 et que cette date était aussi la première fois que les hommes ont mis les pieds sur la lune. Alors il dit « c’était vraiment deux coïncidences, deux merveilles, au ciel et sur la terre ». Il parle dans l’entretien d’une grande croix qui était au centre de son petit village : « La croix est le symbole de l’amour de Dieu et l’amour nous rend stable […] Dieu sur la croix est comme un lieu de stabilité et d’orientation. »
J’ai réalisée que c’est pourquoi l’auteur de l’introduction de son autre livre, La Force du Silence, commence avec une petite discussion sur l’Ordre des Chartreux qui ont comme devise informelle « Stat Crux dum volvitur orbis » (« La Croix demeure tandis que le monde tourne »).
Après, Cardinal Sarah a parlé de la révolution marxiste qui a eu lieu dans son pays et qui a renforcé en lui la nécessité de faire respecter la dignité de la personne et que la liberté est quelque chose de précieux. Il a mentionné aussi sur les enjeux concernant le relativisme dans nos sociétés, l’enfermement dans le monde matériel et la crise de la famille.
Cardinal Sarah est plus connu pour son travail concernant la liturgie parce qu’il a occupé la poste du préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. En expliquant le travail du Pape Benoît XVI concernent la liturgie, Cardinal Sarah dit, « Je pense qu’on n’a pas compris le cœur d’un père. Un pape c’est un père qui souffre de voir que ses enfants ne s’entendent pas sur l’essentiel, or l’essentiel s’est liturgie. L’essentiel c’est le rapport de l’homme à Dieu. […] Ce n’est pas une question de rites spécialement, mais c’est une question de rapport, ce qui est brisé aujourd’hui dans notre monde est le rapport entre dieu et l’homme. »
À la fin de l’entretien, Cardinal Sarah a expliqué que le Pape François a choisi le nom François parce qu’il aimerait tourner notre attention vers Saint François d’Assise, c’est-à-dire : imitez-le parce qu’il a imité Christ et le plus que nous nous identifions au Christ, le plus que nous aurons la paix.
J’ai hâte que Cardinal Sarah vienne visiter le Canada en mars.